Le conte philosophique


Le conte existe sous plusieurs formes : oriental, libertin ; plutôt appréciées du public. Mais il n’était pas assez sérieux pour les auteurs. Pourtant c’est sa narration romanesque tendant vers le merveilleux et sa diversité des épisodes qui vont donnés, au conte philosophique, son intérêt.

En effet le conte philosophique reprend les péripéties d’une histoire brève destiné à retenir l’intention des lecteurs. Auquel on rajoute une perspective philosophique, pour cela l'auteur recourt volontiers au merveilleux, ceci permet d’ailleurs d’utiliser certains « ingrédients » typiques des histoires merveilleuses comme la disparition et la réapparition, la résurrection, les arrivés surprenantes ; les lecteurs ont l’impression d’entrer dans le monde du merveilleux. Et il met en relation différentes formes d’héros (dans Candide, Pangloss incarne l'optimisme contre lequel s'oppose Voltaire). Ces héros ont souvent une vision très déformé du monde qui rappelle le merveilleux. En devenant philosophique par « détournement » le conte va devenir une parodie de toutes les situations du roman.

Cela rend le récit fictif, ayant pour base le conte tel qu’il existe à l’époque, car il a pour but de faire une critique (parodie) de la société et du pouvoir (mœurs de vie mondaine/rurale, pouvoir politique, arts, intolérance religieuse). L’auteur essaye de rendre curieux le lecteur pour lui faire ouvrir les yeux sur les réalités sociaux ou culturels qu’il y a autour de lui. Ceci est donc une manière aux philosophes de défendre leurs idées, ce genre a été particulièrement utilisé par les philosophes des Lumières.

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